Université, composantes et services
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Une feuille de route bien remplie pour la nouvelle directrice du Service commun de la documentation (SCD)

Après en avoir assuré la direction adjointe depuis 2008, Martine Gemmerlé a été nommée le 1er décembre directrice du SCD. Futur Studium, médiation numérique… Les défis à relever sont nombreux à la tête de cet « archipel » de 26 bibliothèques.

Vous voilà directrice du SCD : une fonction et un service qui vous sont familiers ?
J’ai été l’adjointe des deux directrices qui se sont succédé depuis la fusion de 2009. Avec Catherine Forestier, puis Dominique Wolf, nous formions un véritable binôme. Une manière de travailler très enrichissante que je souhaite conserver avec la personne qui sera amenée à me seconder. De ma fonction d’adjointe, je garderai le goût pour les missions internes d’aide au pilotage, en particulier les ressources humaines, car nous sommes le plus grand service de l’Unistra avec 160 agents. La fonction de directrice que j’endosse désormais est davantage tournée vers l’extérieur. Plus exposée, aussi ! J’ai pu l’approcher à travers les différents intérims que j’ai assurés.

Quels dossiers vous attendent sur cette thématique RH ?
Nous avons mené en 2015-2016 une étude de Gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (Gpec). Certains de nos agents ont redouté une évaluation individuelle déguisée. Mais ce projet avait pour ambition d’établir une cartographie de nos activités, de nos ressources et d’anticiper les évolutions de notre métier. Le but n’est pas de supprimer des postes, mais de réaffecter nos ressources à des missions d’avenir : formation à la documentation, archives ouvertes, nouvelles formes de médiation à imaginer avec nos publics. Des opportunités que nous peinons aujourd’hui à saisir, car une part importante de nos ressources est affectée à l’ouverture de nos 26 bibliothèques, réparties sur tous les campus.

Crédit : Jean-Pierre Lott architecteC’est une des ambitions du projet Studium ?
Cette réflexion sur la mutation des pratiques est notamment liée aux évolutions des espaces. Avec le Studium, qui sortira de terre en 2019, nous poursuivons la logique de regroupement : les collections (sciences, lettres, philosophie, musicologie, arts du spectacle, psychologie, sciences humaines, sciences du sport) de quatre bibliothèques seront toutes accessibles en même lieu ! Cette pluridisciplinarité est un atout pour certaines disciplines transversales. Certes, on perd un peu en proximité avec nos usagers, l’une de nos grandes forces. Mais l’on gagne en lisibilité, en accessibilité et en offre de services. Dans ce contexte, mon rôle d’accompagnement au changement est primordial.

Quelles solutions ont été trouvées pour la période de transition ?
Après la fermeture de la bibliothèque Blaise-Pascal, le 20 janvier, le cœur de collections de sciences sera transféré à U2-U3 pour l’ouverture, dès le 6 février, d’une bibliothèque provisoire. Le personnel sera accueilli dans un bâtiment modulaire à proximité. Quant à l’équipe administrative et aux départements transversaux, ils rejoindront fin janvier ou début février l’espace Schoepflin, rue de la Fonderie.

Où en est-on de la démarche de labellisation Marianne des bibliothèques ?
Trois grandes bibliothèques1 ont reçu ce label qualité à l’automne. Nous en faisons profiter par capillarité nos autres sites de taille plus modeste. Beaucoup de choses peuvent encore être améliorées en matière d’accueil grâce à des mesures très simples. Nous souhaitons aller plus loin dans le dispositif d’horaires élargis NoctamBU, mais le sujet est complexe (financement, horaires des personnels...) et il est important qu’il reste basé sur le volontariat.

Vos priorités ne se limitent pas à ces deux dossiers ?
En effet, il en est d’autres qui me tiennent à cœur. Notamment celui de la politique documentaire de site, qui se poursuit avec nos partenaires2. Nous mettons en œuvre des outils et services communs afin de simplifier les démarches de nos usagers et de nos personnels sur le site alsacien. J’hérite aussi de la mission de créer de nouvelles passerelles avec la BNU, différente par son statut mais en partie similaire par ses publics et ses missions. Comment mieux travailler ensemble à accueillir nos usagers sur des thématiques communes, optimiser nos fonds documentaires, former ensemble nos agents ? En d’autres mots, révéler notre complémentarité. Un vrai défi à relever collectivement !

Recueilli par Elsa Collobert

1Bibliothèques du Pôle européen de gestion et d'économie (Pege), U2-U3, médecine et odontologie

2Bibliothèque nationale et universitaire (BNU), SCD de l’Université de Haute-Alsace, bibliothèques de l’Institut national des sciences appliquées (Insa) de Strasbourg, de l’École nationale du génie de l'eau et de l'environnement de Strasbourg (Engees) et de l’École nationale supérieure d'architecture (Ensas)

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Dans quelques jours, la bibliothèque Blaise-Pascal ferme définitivement ses portes

Ce vendredi 20 janvier 2017, la bibliothèque Blaise-Pascal ferme définitivement ses portes, pour laisser place, à l’issue de trois ans de travaux, au Studium – future bibliothèque pluridisciplinaire et Maison de l’étudiant de l’Université de Strasbourg.

Dans l’intervalle, une bibliothèque provisoire de sciences sera mise en place à partir du 6 février 2017, au troisième étage de la bibliothèque U2-U3 (lire ci-dessus). Les usagers y retrouveront le cœur de collection en sciences, en accès libre. Les autres documents seront stockés dans différents magasins ; la demande de prêt devra se faire en ligne sur bu.unistra.fr. Les lecteurs pourront bénéficier des espaces de travail de la bibliothèque U2-U3 ainsi que de ses services, comme les horaires élargis et les salles de travail en groupe. Ils y retrouveront aussi leur service de Prêt entre bibliothèques (PEB).
Pendant les travaux, les usagers en sciences sont invités à consulter les horaires de toutes les bibliothèques du réseau sur bu.unistra.fr. Ils pourront aussi suivre en temps réel la fréquentation de certaines bibliothèques via l’application mobile Affluences.

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Un lifting réussi pour la villa Arconati-Visconti

Selon les étages, une décoration à dominante rouge ou bleue a été installée.

Décoration et mobilier rajeunis, peintures rafraîchies : un vent de nouveauté souffle sur la résidence du boulevard d’Anvers ! De quoi accueillir les enseignants-chercheurs et post-doctorants de passage à l’Université de Strasbourg dans les meilleures conditions.

Rideaux et coussins aux motifs graphiques et aux couleurs pastel ont remplacé les tissus défraîchis. Le mobilier à dominante bois invite à se sentir à son aise. « Pour ces travaux de rénovation qui nous occupent depuis 2014, nous avons fait appel à une décoratrice et à un tapissier », explique Francine Cerni, responsable du syndic (en charge du Collège doctoral européen et de la villa Arconati-Visconti). Cette réfection étant entièrement financée sur fonds propres, ce service rattaché à la Direction des finances a dû prioriser. « La toiture en 2014, réfection du troisième étage en 2015, changement du linge de lit, de toilette et de la vaisselle en 2016 », énumère Francine Cerni. Conséquence : les 27 logements* de la résidence n’en sont pas au même stade de rénovation. Exemple au premier étage : si le linge et la vaisselle ont été changés, comme partout ailleurs, ce n’est pas encore le cas des rideaux. À terme, les têtes de lit repeintes en couleurs vives (bleu ou rouge, selon les étages) seront équipées d’étagères et de lampes intégrées. Seuls deux studios du troisième étage bénéficient d’une nouvelle cuisine en bois. « La rénovation des treize autres va se poursuivre en 2017. À terme, il faudra aussi envisager l’installation d’un ascenseur. » Les F2 du quatrième étage sont par exemple difficiles d’accès pour les familles avec enfants, qui voyagent avec beaucoup de bagages. « Mais ce n’est pas pour tout de suite ! »

* Cinq chambres, sept F2, quinze studios.

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Bienvenue dans la « nouvelle » villa Arconati-Visconti

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Cérémonie des vœux, élections... Prenez date !

Plusieurs événements importants pour la communauté universitaire sont organisés en ce début d'année 2017. A noter sur vos tablettes... ou dans un coin de vos têtes !

Élection des vices-présidents
Les conseils centraux de l'université réunis en congrès* élisent mardi 17 janvier les membres de la nouvelle équipe présidentielle, proposés par le président. Une ultime étape qui clôt le « marathon électif » universitaire !

Vœux partenariaux aux mondes économiques
Cette cérémonie à la portée symbolique forte se déroule au Palais de la musique et des congrès. Aux côtés de ses partenaires, l'Eurométropole et la Chambre de commerce et d'industrie, l'Université de Strasbourg présentera ses voeux aux mondes économiques mercredi 18 janvier, à 18 h.

Cérémonie des vœux Unistra
Cette année, la cérémonie des vœux orchestrée par le nouveau président de l'Université de Strasbourg, Michel Deneken, fait la part belle à la parole des étudiants. Cette cérémonie sera aussi l'occasion, pour les personnels et les étudiants, de faire connaissance avec la nouvelle équipe présidentielle élue quelques jours plus tôt. Rendez-vous mardi 24 janvier, à partir de 11 h, dans l'aula du Palais universitaire.

* Conseil d'administration, conseil académique (lui-même composé de la Commission de la formation et de la vie universitaire et de la Commission de la recherche), représentants des personnels au Comité technique d'établissement

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« Le succès de l’évaluation des formations est lié à l’implication des composantes »

Initiée en 2010, l’évaluation des formations à l’Université de Strasbourg se poursuit. Jacky de Montigny et Anne-Fabienne Malet, chargé de mission et chargée de projet* sur ce dossier depuis 2013, décryptent les résultats de la dernière campagne (2015-2016).

« Le contenu des enseignements est conforme au programme annoncé », « Il y a une bonne répartition des volumes de cours et de TP/TD », « Le responsable de formation est disponible »… 18 325 étudiants inscrits en 2015-2016 dans 223 formations de l’université ont été invités par courriel à répondre à ces questions, petit échantillon d’une enquête détaillée. « Cette dernière campagne d’évaluation en date, la cinquième à l’échelle de l’université a concerné cette année les étudiants des premières années de licence, DUT, accès commun aux études de santé, licences 3 et professionnelles1 », indique Anne-Fabienne Malet. Cette véritable « étude de satisfaction » est une obligation instaurée dans le cadre de l’espace européen de l’enseignement supérieur », précise Jacky de Montigny.
Si les résultats collectés par le Service d’aide au pilotage permettent d’observer que les étudiants de licence et de DUT apprécient l’accès à l’information proposé et la qualité de leurs locaux, ou que les licences 3 soulignent les difficultés des conditions dans lesquelles sont abordées l’insertion professionnelle, difficile d’établir des comparaisons : l’échelle d’évaluation a évolué depuis la dernière campagne.
Une tendance en revanche se confirme, et même s’amplifie : derrière un taux de réponse global de 25,7 % se cachent de grandes disparités entre filières sélectives à finalité professionnelle (de 48 à 66 % de répondants) et première année de licence (15,9 %). Une difficulté qui doit s’expliquer en partie « au regard du taux d’abandon en première année », rappelle Jacky de Montigny.

Mesures correctives

De ces constatations, l’idée est de tirer des plans d’actions correctives. On pourrait penser que le nombre de mesures nécessaires diminue au fil des enquêtes. Mais celui-ci « est plutôt stable, analyse Anne-Fabienne Malet. Les responsables de filières peuvent choisir de se concentrer sur un domaine d’action chaque année (l’enquête en distingue douze2) ou d’agir diplôme par diplôme ». Quelques exemples d’actions concrètes : « Il peut s’agir d’une réorganisation d’emploi du temps pour que les TP se passent dans de meilleures conditions matérielles. Ou, du côté des outils pédagogiques, d’intégrer davantage le numérique à l’enseignement, comme avec le C@fé de l’IUT Robert-Schuman ».
Une certitude : « On observe une nette hausse du taux de réponse lorsque la démarche est soutenue par les enseignants et/ou le responsable de formation, lorsque le courriel est envoyé aux étudiants par un membre de l’équipe pédagogique qu’ils connaissent, qui leur rappelle régulièrement d’y répondre », insiste Jacky de Montigny. Signe que la culture de l’évaluation se développe dans le corps enseignant : seules trois composantes parmi 28 n’ont pas envoyé de questionnaire et, surtout, seize d’entre elles ont pris l’initiative d’évaluer d’autres niveaux de formation.

E. C.

* Au sein du Service d’aide au pilotage (SAP)

1 Niveaux de formation enquêtés tous les ans ; années « diplômantes » (masters 2, diplômes d’ingénieurs, licences pro, 2e année de DUT, 3e année de licence, 6e année du secteur santé) enquêtées tous les deux ans
2 Parmi lesquelles : programmes, accompagnement pédagogique, modalités d’évaluation des étudiants, accès à l’information, environnement pédagogique, transition lycée/université, professionnalisation

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Deux journées d'études consacrées à la culture sportive italienne

Deux journées d'études consacrées à « La culture sportive dans l'Italie contemporaine » sont organisées dans le cadre des activités de la chaire Jean-Monnet en sociologie européenne du sport de William Gasparini, enseignant-chercheur à la Faculté des sciences du sport.

De Mussolini à Berlusconi, quels sont les usages politiques du sport dans l’Italie contemporaine ? Quels sont les liens qui s’instaurent entre le sport, la politique et la religion dans l’Italie de l’après-guerre ? Les grands événements sportifs mettant en jeu les équipes nationales italiennes à la télévision contribuent-elles à fabriquer l’identité italienne ? Autant de questions qui seront abordées au cours de ces deux journées, à la croisée de l’histoire, de la science politique et de la sociologie.

  • Mardi 7 et mercredi 8 février, à la Maison interuniversitaire des sciences de l’Homme-Alsace (Misha) et à l'Institut culturel italien
  • Programme

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Bernard Lickel défend l'avenir des IUT

Bernard Lickel, directeur de l’IUT Robert-Schuman de l’Université de Strasbourg, et président de l’Assemblée des directeurs d’institut universitaire de technologie (Adiut), était à Paris début décembre. Il a remis à la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche 50 propositions d'avenir pour les IUT, à l'occasion de leurs 50 ans.

Les IUT de toute la France on fêté leurs 50 ans en présence de Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Thierry Mandon, secrétaire d’État auprès de la ministre. Plus de 900 personnes (étudiants, enseignants, dirigeants d’entreprise, institutionnels et politiques) étaient réunies à cette occasion.

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Réunions institutionnelles : calendrier 2017

 Janvier Février
Conseil académique
14 h - Mardi
 /  /
Congrès
14 h - Mardi
 17 /
Conseil d'administration - CA
14 h - Mardi
 31 28
Commission de la formation et de la vie universitaire - CFVU
14 h - Mardi
 24 14
Commission de la recherche - CR
14 h 30 - Mercredi
 25 /
Conférence des directeurs de composantes
14 h 30 - Mardi
 10 /
Conférence des directeurs des unités de recherche
10 h - Vendredi
 / 10
Réunion des responsables administratifs de composantes et des chefs de services centraux
9 h - Lundi
 16 /
Comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail
14 h - Lundi
 / /
Comité technique d'établissement
8 h 30 - Jeudi
 / 9
* Seuls les membres nouvellement élus (élections de novembre) sont concernés par ces deux dates de CA

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Liens vers les lettres électroniques utiles